mercredi 8 avril 2015

POURQUOI "SEPT LIEUES" ?



Tout le monde a entendu parler de ces bottes fabuleuses, permettant de parcourir, en une seule enjambée, sept lieues.
On les retrouve dans différents contes dont « le petit Poucet ».


Mais pourquoi parcourt-elle exactement sept lieues, ni plus, ni moins ?


Eh bien, voilà :


La lieue, mesure de distance, disparut à la Révolution, lors de la mise en place du système métrique décimal.

En effet,  sous l’Ancien Régime, en France, il existe une grande diversité de mesures qui se voyaient nommées différemment selon les régions et, ce qui est pire, n’avaient pas exactement, la même grandeur. Quelle pagaille !

Il était donc grand temps de tout uniformiser.

Ce grand chamboulement mit longtemps à entrer dans les mœurs de chacun et pour ce faire, les gouvernements successifs firent de grandes campagnes d’information et d’éducation, et créèrent des services de vérifications. Des tableaux furent imprimés et distribués pour aider à la transposition.

Voilà pourquoi, encore au début de 1900,  les épiciers, bouchers et autres commerçants spécifiaient après avoir pesé la marchandise, « …..et bien pesés…. », afin que, rassuré, le client ne se sente pas lésé.

Mais revenons à « notre lieue » et quelques siècles plus tôt.

La lieue fut, quant à elle, remplacée par le kilomètre.

Une lieue, c’était une distance d’environ quatre kilomètres. Sa longueur avait été arrêtée en prenant en compte la distance moyenne, parcourue à pied en une heure.

La « lieue de poste », également ancienne mesure de distance, avait un lien avec « la poste ».
Chaque postillon, conducteur d’une voiture menée par des chevaux, suivait des routes parsemaient de « relais de poste » qui se trouvaient situés les uns des autres, à 7 lieues de distance, soit environ 28 kilomètres (distance moyenne maximum, effectuée par un marcheur en une journée).
Là, les chevaux prenaient du repos, les attelages pouvaient aussi être changés en fonction de leur fatigue.
Et le postillon se restaurait également, car chaque relais comptait une écurie et une auberge.

Maintenant, je pense que vous aurez une autre vision de ces bottes si réputées, qui me semble être l’ancêtre du TGV.

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