dimanche 31 mai 2015

A VOS PLUMES : SUJET DE JUIN "AH ! LES COPAINS !"




L’année scolaire s’achève.
Et chacun de dire : « Comme elle a passé vite ! »
Je répondrai que cette réflexion étant récurrente, les années passent à la même vitesse !


En septembre, nouvelle classe, nouvelle institutrice ou nouvel instituteur, nouveaux professeurs et parfois nouvel établissement scolaire.
Oui, mais surtout, nouveaux copains ou copines.
Les amitiés se font ou se défont au cours des mois. Des sympathies ou antipathies se créent. Allez savoir pourquoi ?

Mais pas de scolarité sans cette union, la classe. Pas de scolarité sans cet apprentissage à la sociabilisation. Pas toujours facile !

Alors, vous souvenez-vous d’une fille ou d’un garçon avec qui vous avez créé des liens, passé de bons moments pendant une de vos années scolaires. Cette amitié s’est-elle poursuivie au-delà de l’année scolaire, au fil du temps ? Perdure-t-elle encore ?
Quelles confidences, quelle complicité avez-vous partagées ?
Avez-vous été trahi par cette personne ?

Mais, vous avez peut-être pu aussi rencontrer la teigne qui vous a pourri la vie !

Alors, « A vos plumes » !
Racontez ces moments d’amitié sincère partagés ou libérez-vous de vos rancœurs contre celle ou celui qui toute une année, voire plus, vous a mangé votre oxygène !

J’attends, bien évidemment, vous vous en doutez, que vous déversiez plutôt votre hargne contre la ou le casse-pied. Alors, allez-y, libérez-vous !

2 commentaires:

  1. En primaire, j'avais un copine avec qui je jouais souvent.
    Nous allions l'un chez l'autre le mercredi après midi. et nous nous retrouvions aussi ensemble au cathé. Combien d'heures avons nous passées à jouer à la dinette et à la poupée avec sa sœur et la mienne.
    Seulement un jour, vers la fin de la primaire, une autre fille l'a accaparée et lui a certainement trouvé les arguments pour ne plus jouer avec moi. Je me suis retrouvée seule du jour au lendemain. Fin de l'histoire.
    Voilà l'heure de l'entrée au collège.
    Comment oublier les moqueries subies ?
    Les vêtements qui ne datent pas de la dernière mode le jour de la rentrée et voilà le point de départ de mauvaises années.
    Le petit plus, un nom de famille qui est facilite les jeux de mots.
    combien de fois ai je pu entendre " cocorico !!!" " t'as pondu un œuf ce matin"
    quelle idiotie !!!!
    C'est ce même groupe de jeunes qui a bien malmené ma sœur.
    Ces jeunes cons ont bien contribué à ce que je me retrouve toute seule. Finalement, la continuité de la primaire.
    Trop gentille, je ne savais pas trop quoi répondre. J'étais un peu comme jetée dans l'arène. Comment me défendre en venant de la petite école de campagne où j'étais protégée, où maman venait me chercher pour manger le midi.
    La 6e se passa et la 5e arriva. Tout s'intensifia le jour où une nana d'un foyer fit de moi son souffre douleur. Elle me tapait mais si je disais quelque chose, s'était pire.
    j'ai fini par en parler à mes parents. Maman est allée voir la CPE qui lui a répondu qu'il y avait bien une raison pour qu'elle fasse ça. Ca a duré des mois. Sur autorisation de mes parents, j'ai séché les 3 derniers jours de cours avant les vacances. Mon bourreau m'avait dit que j'allais me souvenir de mon dernier jour. J'étais terrorisée.
    La 4e venue, j'ai réussi à m'intégrer à un groupe assez influent. Mon bourreau ne pouvait plus rien contre moi !!! ce jour là, à 13 ans, j'ai enfin arrêté de faire au lit.

    Voilà comment la bétise humaine peut perturber à ce point.

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    1. Pour un enfant, la première réelle expérience de vie sociale est son entrée dans le « monde scolaire ».
      Il lui faut alors apprendre à respecter des règles, communes pour la quasi-totalité avec celles de son environnement familial (enfin, en principe !), mais dans un espace commun à un plus grand nombre de personnes qui lui sont inconnues. L’apprentissage est donc ainsi plus complexe.

      Les enfants étant différents, ils réagissent différemment. Logique !
      Mais entre en ligne de compte, leur court vécu et l’éducation qu’ils ont reçue.
      Leur caractère, enfin, a un impact important sur leur comportement.
      Certains plus dociles, ce qui ne veut pas dire qu’ils n’aient aucune personnalité, plus attentifs, plus réceptifs aux autres, s’intègrent mieux et plus rapidement.
      D’autre refuseront d’office toute contrainte et mettront plus de temps à intégrer ce nouveau mode de vie.
      Certains resteront, hélas, toujours en marge.

      Les copains !
      Ce besoin d’avoir des copains, ce besoin d’être accepté par un groupe, d’appartenir à un groupe.
      Vouloir se différencier, tout en restant semblable aux autres pour être reconnus par eux. Compliqué !

      Dans l’ensemble, cela ne se passe pas trop mal. Certains petits conflits sont très constructifs, ils permettent à chacun de connaître ses limites. Mais, il existe des cas pénibles de gamins exerçant des pressions considérables, allant, surtout à présent en raison des réseaux sociaux, parfois jusqu’à l’irréparable.

      L’enfant harcelé a souvent, afin de ne pas subir de nouveaux « sévices de son bourreau », peur d’en parler.
      La peur au ventre, il se rend à l’école.
      Les résultats scolaires en chute vertigineuse, la morosité quasi continuelle, les mouvements d’humeur, certains petits problèmes de santé, sont souvent les premiers signes visibles.



      J’ai connu cette situation, petite fille assez timide et « bien élevée », j’ai subi les petites phrases assassines de copines (je n’ai toujours fréquenté que des écoles de filles) plus délurées dont les parents, plus fortunés que les miens, avaient pignon sur rue. Les différences sociales sont souvent à l’origine de harcèlements verbaux.

      J’ai aussi enduré la pression d’une gamine qui me fit du chantage pendant presque une année.
      Personne ne voulait jouer avec elle, et pour cause !
      Je ne sais pas comment cela s’est fait, mais elle m’accusa d’avoir arraché un bouton à sa blouse et déchiré un tout petit peu la boutonnière.
      Elle ne dirait rien, à la seule condition que je joue avec elle, et elle seule.

      Son argument :
      « Je suis orpheline. Mon père est mort et ma mère n’a pas d’argent. Ça va coûter cher à tes parents ! »

      Je n’ai osé rien dire de peur d’être punie. J’ai dû jouer avec elle toute une année, étant ainsi exclue totalement par les autres et raillée à longueur de temps.

      Les enfants peuvent être aussi cruels que les adultes, voire plus, mais ne sont-ils pas des « petits d’hommes ».


      Durs moments dont le souvenir s’estompe, mais ne s’efface jamais. Même après des années, il en subsiste toujours une blessure.

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