samedi 5 septembre 2015

A VOS PLUMES - SUJET DE SEPTEMBRE



A mon grand regret, je n’ai pas beaucoup de succès avec cette rubrique.

Vous semblez très frileux à dévoiler vos talents « d’écrivains ». Pourtant, le dépôt de vos textes est totalement anonyme et pour ma part, je me refuse de porter un jugement sur votre prose ou vos vers.

Cette rubrique est là uniquement pour échanger. Echanger ! Un bien grand mot. Nous avons tout à notre disposition pour le faire. Une technologie foisonnante. Malgré tout,  j’ai de plus en plus l’impression que nous nous éloignons les uns des autres, sans doute dans un souci de préserver notre vie privée, cette vie privée que beaucoup, toutefois, étale sans complexe sur les réseaux sociaux.

« A vos plumes » se veut un échange sur un thème que je choisis chaque mois. 

Alors, pour redémarrer cette nouvelle année scolaire, je vous laisse le choix de parler de ce qui vous chante ou vous enchante.

Bonne rentrée à tous… L’automne pointe son nez et annonce quelques mois au coin du feu ou près du radiateur ! Un temps que l’on peut utiliser à poser, par écrits, quelques pensées, quelques idées……

A bientôt sur ce blog.

2 commentaires:

  1. Personne n'ose se lancer, alors j'y vais !

    Je vais vous raconter mes bonheurs de tata marraine.
    Je n'ai pas la joie d'être maman, mais l'immense joie d'etre la tata d'une merveilleuse petite fille.
    Elle est née le 10 juin 2012.
    Je me souviendrais toute ma vie le jour où je suis venue à la maternité rencontrer ma petite Elsa.
    Depuis, c'est mon rayon de soleil !
    Les premiers mois de sa vie, elle habitait sur la route de mon travail. Alors j'en profitais pour m'arreter 5 min, histoire de me redonner du courage.
    Je me souviens du 1er bain que je lui ai donné. Elle avait ses yeux grands ouverts de surprise, puis contente et détendue au milieu de cette chaleur.
    Elle grandit vite. Elle a commencé à parler tres jeune.
    C'est une petite fille curieuse de tout, passionée de la lune, des éoliennes et des églises.
    Quand elle vient chez tata marraine, elle ne veut plus repartir.
    On va souvent à la piscine, et lorsqu'on va sur la place de ma commune, elle aime aller dans l'église. La derniere fois, elle a allumé un cierge en regardant la vierge d'un drôle d'air ! J'essaie un peu d'assumer mon role de marraine.
    Elle adore jouer au loup dans ma chambre, on se cache sous ma couette et on s'amuse à se faire peur en disant que cachou (mon chat) est le loup. Que de rires !!!
    J'adore quand elle reste à dormir un ou deux nuits. On se prépare au coucher. On se lave les dents ensemble, on rigole. je lui lis 2 histoires, puis une 3e parce qu'elle insiste lourdement ! Mais quel plaisir de lui faire plaisir !

    Il arrive aussi qu'on aille faire les boutiques. C'est chouette de faire du shopping ensemble. Surtout que tata aime habiller sa poupée !!!
    La dernière fois que je lui ai acheté des vetements, elle était avec moi et m'avait demandé un manteau. je lui avait dis non... pour finalement lui acheter pour sa rentrée. Comme elle était contente !!!
    Elle n'aime pas les surprises, alors quand ma soeur lui dit que tata marraine va venir, elle a déjà répondu " oh chouette, en plus moi j'aime bien tata marraine" !!!

    Vous me direz, comment ne pas aimer une tata qui gate sa poupée ?
    Je vous répondrais, comment ne pas gater sa seule nièce ?

    Ne pensez pas que je lui cède tout ! Il m'arrive aussi d'hausser le ton. Elle reste une petite fille qui teste !!!

    Vous l'aurez compris, c'est mon petit rayon de soleil qui laisse un grand vide lorsqu'elle repart chez ses parents... à son grand regret !

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    1. Merci pour ce texte plein de tendresse, pour votre petite « nièce- filleule ».

      Rien de mieux qu’un enfant pour éclairer la vie, illuminer un foyer, donner envie d’avancer et vaincre tous les périls. Pour lui, on est capable de puiser toutes les forces, même les plus insoupçonnées.

      « Prendre un enfant par la main » comme a dit Yves Dutheil, lui « montrer le chemin », c’est notre rôle d’adultes….

      Il y aurait beaucoup à dire sur « nos chers têtes blondes » qui savent aussi, parfois, user notre patience, mais les mots que je pourrais écrire ne seraient pas à la hauteur de ce que je ressens. Je laisse la « parole » à un homme qui a écrit un poème qui, pour moi est l’un des plus magnifiques, Monsieur Victor Hugo ….

      Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
      Applaudit à grands cris.
      Son doux regard qui brille
      Fait briller tous les yeux,
      Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
      Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
      Innocent et joyeux.

      Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
      Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre
      Les chaises se toucher,
      Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
      On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère
      Tremble à le voir marcher.

      Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
      De patrie et de Dieu, des poètes, de l'âme
      Qui s'élève en priant ;
      L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
      Et les poètes saints ! la grave causerie
      S'arrête en souriant.

      La nuit, quand l'homme dort, quand l'esprit rêve, à l'heure
      Où l'on entend gémir, comme une voix qui pleure,
      L'onde entre les roseaux,
      Si l'aube tout à coup là-bas luit comme un phare,
      Sa clarté dans les champs éveille une fanfare
      De cloches et d'oiseaux.

      Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine
      Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
      Quand vous la respirez ;
      Mon âme est la forêt dont les sombres ramures
      S'emplissent pour vous seul de suaves murmures
      Et de rayons dorés !

      Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
      Car vos petites mains, joyeuses et bénies,
      N'ont point mal fait encor ;
      Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange,
      Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
      À l'auréole d'or !

      Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche.
      Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche.
      Vos ailes sont d'azur.
      Sans le comprendre encor vous regardez le monde.
      Double virginité ! corps où rien n'est immonde,
      Âme où rien n'est impur !

      Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire,
      Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
      Ses pleurs vite apaisés,
      Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
      Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
      Et sa bouche aux baisers !

      Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime,
      Frères, parents, amis, et mes ennemis même
      Dans le mal triomphants,
      De jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles,
      La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
      La maison sans enfants !

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