Cette
rencontre avec le petit rongeur avait quelque peu perturbé le galopin qui, à
peine remis de sa stupeur, recommença à sévir contre son entourage à grand
renfort de hurlements, surtout lorsqu’il se trouvait proche du piano.
On
ne sait jamais au cas où
la-petite-souris-qui-parlait-alors-qu’une-souris-qui-parle-ça-n’existe-pas existait
tout compte fait, et se trouvait dans les parages.
Dans
cette hypothèse, et pour montrer à cet intrus qu’il n’acceptait pas sa venue,
Justin lui envoya à plusieurs reprises
une série grandiose de clusters, frappés
avec toute la force de ses poings sur le clavier.
Maman
eut beaucoup de mal à stopper cette tonitruante frénésie.
Pauvre
souris !
A-t-elle
eu le temps de se protéger les oreilles ?
Puis,
les jours qui suivirent virent l’enfant plus calme.
Il
recommença ses promenades nocturnes lorsque Papa et Maman dormaient. Il s’approchait
du piano, mais pas trop prés tout de même
et
écoutait … mais rien. Aucun bruit. Justin était sûr, à présent, qu’il avait
rêvé et cette pensée le soulagea fortement.
« Je
savais bien qu’une souris qui parle ça n’existe pas, dit-il tout haut, en
s’apprêtant à retourner se remettre au lit.
Il
n’avait pas fait trois pas en direction de l’escalier que …
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