mardi 10 novembre 2015

1766 – PREMIERE PARTIE




 Un accident fort regrettable

3 janvier 1766

« Le Courrier aux Lettres, parti de Rouen pour Paris Mardi dernier, ayant rencontré sur le Pont du Vaudreuil, le coche ou carrosse qui venoit de Paris, voulut ranger sa cariole  (sic) dans une petite descente qui est sur ce Pont : mais en reculant, les roues ayant franchi le parapet qui est bas, le poids de la cariole (sic) emporta les chevaux dans la rivière, où ils ont péri ; on en a heureusement retiré la Male en presence (sic) du Directeur de la Poste, on a fait sécher les paquets & on les a fait partir pour Paris à une heure après minuit ; aucun des effets n’a été perdu. »

Ce genre d’accident était, malheureusement, très fréquent.
J’en ai découvert de nombreux dans les archives de Louviers. Les ponts étaient étroits et les parapets, lorsqu’ils étaient existants n’étaient pas toujours suffisamment hauts. D’autre part, les charrettes souvent très chargées se déséquilibraient aux moindres chaos.
Il n’y a pas eu, cette fois-ci, mort d’hommes.
Les courriers ont été sauvés et redistribués rapidement.
Sauf que …… l’on ne dit pas si les textes des courriers, écrits à l’encre, étaient encore lisibles ……


Encore une centenaire !

28 février 1766

« Le 5 janvier est décédée au Marquisat d’Eudemare, paroisse du Vieux Manoir, près Buchi, la nommée Marie Vallée, âgée de cent deux ans. »


Que dit l’acte d’inhumation de cette centenaire ?
« Le mardy sept du mois de janvier mil sept cent soixante six, le corps de Marie Vallée veuve de Pierre Briseval son premier mary et de Charles Poixblanc son second, décédée le jour précédent âgée de cent ans et plus munie des saints sacremens a été inhumée dans le cimetière de cette paroisse par Monsieur Le Canu le curé d’Estoutteville en présence des parens et amis soussignés …… »
Les signatures au bas de l’acte :
M. le Canu curé d’Estoutteville – Moisson curé du Vieilmanoir – Jean Guillot – Pierre Briseval – Louis Briseval

Des deux mariages, je n’ai pu trouver grand-chose, et à vrai dire, rien du tout !
Un seul acte, celui d’un de ses fils, né de son premier mariage avec Pierre Briseval.
Mariage célébré au Vieux-Manoir, le 24 avril 1723 et unissant :
« Pierre Brisval, fils de feu Pierre et de Marie Valée et Françoise Bacholle, fille de Jean et de Françoise Simon. »

Ce que je peux affirmer, mais vous avez fait, sans aucun doute, la même  déduction : Pierre Briseval Père est décédé avant le 24 avril 1723 !



Chambres à louer !

7 mars 1766

« On a établi à la Saussaye, près Elbeuf, une pension pour de jeunes Etudiants ; le prix par année est de 150 livres, même plus, suivant leur âge. Pour avoir plus amples éclaircissemens (sic), on peut s’adresser au sieur de la Vigne, Tailleur, rue des Charrettes, près S. Etienne à Rouen. »


1er août 1766

« Nous avions annoncé précédemment, l’établissement d’une pension à la Saussaye, près Elbeuf, à quatre lieues de Rouen. Le prix de cette pension n’est que de cent livres par an. La capacité du maître est attestée par les prix qu’il a remportés au collége (sic) de Rouen. L’air du pays est sain, & la situation riante. S’adresser à M. Delavigne, Maître Tailleur, rue des Charrettes, près saint Etienne-des-Tonneliers, à Rouen ; il donnera les connaissances nécessaires. »

La Saussaye est, en effet, une ville près d’Elbeuf. Est-ce qu’aujourd’hui on peut encore dire que « l’air du pays et sain et la situation riante » ?



Jugements

21 mars 1766

« Jugement prévotal (sic)
Rendu en Décembre et Février, à Evreux, qui condamne à être pendu le nommé Tranquille la Joie, Chef & Capitaine d’une bande de Braconniers qui s’étoient répandus dans le Vexin, & y commettoient beaucoup de désordres ; cinq aux Galères à perpétuité, trois pour neuf ans, deux pour six ans, un pour trois, l’Armurier qui leur faisoit des fusils brisés, à être une heure au carcan, & plusieurs autres à différentes peines ; par cet Acte de Justice la tranquillité a été rétablie dans ces Cantons. »


Condamné par la Cour de Justice d’Evreux, je me suis mise en quête de l’acte d’inhumation du condamné.
Rien, du moins sur Evreux.
 Mais pour avoir le droit à une inhumation religieuse, il fallait que le condamné se repentît de ses fautes. Tranquille La Joie l’a-t-il fait ? On peut en douter.
Il existait ainsi des bandes effectuant vols et crimes dans les campagnes. Arrêtés par les forces de l’ordre, ils savaient qu’ils écoperaient de peines très lourdes. Mais les « mauvais sujets » croient toujours à leur bonne étoile !
On se souvient des « chauffeurs » qui faisaient avouer à leurs victimes la cachette de leurs économies en leur mettant les pieds dans les flammes de l’âtre.



Demandes bien particulières.

25 avril 1766

« Un Curieux desire (sic) être instruit de la signification & du principe qui a pu déterminer nos anciens à faire placer contre les murailles  des maisons, ci-devant occupées par feu M. Boette, rue de la Grosse Horloge, vis-à-vis le portail de            N. Dame-la-Ronde, dans la grande cour qui a issue rue aux Ours ; quatorze grandes statues de forme humaine, dont les attitudes & attributs historiques, representent (sic) quelque motif de l’inventeur que l’on ignore. Il prie les personnes instruites, de l’éclaicir (sic) par la voye (sic) des  Annonces. »


Aucun lecteur, dans les jours et mois suivant cette demande, n’a répondu.
Alors j’ai effectué des recherches et je ne suis pas tout à fait satisfaite du résultat.
Je vous soumets toutefois mes découvertes.

Le passage d’Etancourt se situait entre la rue aux ours et la rue du Gros Horloge.
Au XVème siècle, à cet endroit se situait l’Hôtel du Lion d’Or où étaient logées les personnes de marque, de passage à Rouen.
Construit au XVIIème siècle, le bâtiment en pans de bois était orné, à hauteur de son premier étage,  de quinze statues de plâtre représentant les dieux de l’Olympe et les quatre éléments.
Au début du XXème siècle, et plus précisément en 1933, la façade et les statues, très abimées, furent classées Monuments historiques.
En 1965, lors de l’installation du magasin Monoprix, rue du Gros-Horloge, façade et statues furent démontées et remontées rue d’Amiens aux numéros 97 et 99.

Pourquoi ce « curieux » n’a-t-il compté que neuf statues ?
En voilà une énigme ?

Si vous possédez d’autres précisions, ce blog est à votre disposition.

La rue du Gros-Horloge a porté le nom de « rue de la Courvoiserie ». Ce nom provenait, peut-être, du nom des anciens marchands de cours et cordonniers.

A l’angle de la rue Thouret se situait l’église Notre-Dame-de-la-Ronde qui devait son nom à la forme circulaire de son clocher.
En 1760, le clergé de cette église comptait dix sept personnes : 4 chanoines – 3 hauts-vicaires – 8 prêtres habitués – 1 acolyte.

Petite précision : un acolyte est une personne dont la fonction est d'assister le prêtre et le diacre lors des célébrations liturgiques.





Electrochoc !

2 mai 1766

« Une femme, qui depuis six semaines étoit très-malade (sic), puisqu’elle avoit perdu l’usage de la parole, & étoit attaquée de violentes convulsions, fut électrisée à Londres le 1 Mars, en presence (sic) de beaucoup de monde : elle n’eut pas plutôt reçu trois ou quatre commotions électriques à la bouche, qu’elle recouvra l’usage de la parole, & ses mouvemens (sic) convulsifs n’ont plus reparu. »

Je ne préciserai pas d’avantage.  Quelle horreur !


Déserteurs.

16 mai 1766

« Un avis d’Allemagne nous a appris le fait suivant qui mérite d’être raporté (sic). Quatre Soldats des troupes Impériales ayant été arrêtés & convaincus du crime de désertion, le Conseil de Guerre les condamna à tirer au dez (sic), à qui d’eux subiroit la peine de mort ; deux d’entr’eux (sic) se conformèrent au jugement du Conseil ; mais le troisiéme (sic) refusa constamment de tirer, & allégua pour motif de son refus, la défense que l’Empereur avoit faite de jouer aucun jeu de hazard (sic).
Sa Majesté Impériale ayant été informée de la presence (sic) d’esprit de ce malheureux, dans un moment aussi critique, a ordonné qu’on lui fit grace (sic), ainsi qu’à ses trois camarades. »


Super cette présence d’esprit !
Mais malheureusement je ne peux rien vous apprendre sur ces déserteurs, si ce n’est qu’ils ont été graciés !
Après cette grâce, ont-ils été réincorporés dans les rangs de l’armée ou rendus à la vie civile ?
Après un jugement pour désertion, généralement les hommes qui avaient signé pour plusieurs années, finissaient leur temps de service.
J’ai d’ailleurs « croisé sur mon chemin » plusieurs déserteurs. Renvoyés dans les rangs de l’armée, la plupart du temps, ils désertaient à nouveau, certains d’ailleurs repris plusieurs fois étaient condamnés au bagne à perpétuité.
Alors se pose une question : en ce XVIIIème siècle, était-il préférable d’être à l’armée ou au bagne ?


Quelques informations !!

6 juin 1766

« Mardi dernier 3 de ce mois, à 8 heures 3 quarts du matin, Madame de Miromesnil est accouché d’un garçon, qui a été baptisé le soir, en l’Eglise S. Lo, & tenu sur les Fonts par procuration, au nom de M. Hue de la Roque, & de Madame de Fréquienne, & a reçu le nom de Thomas-Louis. »


Encore un bébé, mais celui-là ne vivra pas dans l’unique pièce humide et froide où sont logés ses parents dans un quartier pauvre de Rouen !
Il a été baptisé dans l’Eglise Saint-Lô à Rouen et voici ce qu’on peut lire sur l’acte rédigé par le vicaire :
Du mardi 3 juin 1766
Thomas Louis né du dit jour du légitime mariage de  Haut et puissant Seigneur Armand Thomas Hue chevalier marquis de Miromesnil, seigneur de Tourville Beaumest, Saint Aubin Jaute Bretteville et autres lieux Conseiller du Roy et tous ses conseils Premier Président de la Cour du parlement de Rouen et de Haute et puissante Dâme Blanche Françoise Rosalie Bignon son épouse de cette paroisse, a été baptisé en cette Eglise par Mr Le Louëy vicaire. Le parrain Messire Thomas Hue Ecuyer Seigneur de la Rocque ancien capitaine au Régiment de Quercy représenté par le sieur Matthieu Giraud de cette paroisse la mareine Haute et puissante Dâme (sic) Anne Louise Soignon veuve de Haut et puissant Seigneur Charles Nicolas de Romé Seigneur de Fréquienne et autres lieux Conseiller du Roy en ses conseils, Président à Mortier du Parlement de Rouen représentée par Delle Marie Catherine Durand veuve de feu François Gallop aussi de cette paroisse.



« Le sieur Godefroy, demeurant à Eauplet, à côté de la manufacture d’indienne, tient actuellement des bains très-commodes (sic), & où les Dames jouissent de tous les agrémens (sic) possibles. »

Rien sur cet établissement de bains !
Que pouvait proposer le Sieur Godefroy de si merveilleux pour attirer les dames ?



Accouchement extraordinaire

6 juin 1766

« Le 22 du present (sic) mois, dans la paroisse de S. Remi (sic), du Bourg de Sorzi, Comté proche de Commercy, apartenant (sic) à Madame la Comtesse Douairière de Choiseul-Meuse, Marie-Anne Colli, femme de Claude Lallemand, Vigneron, âgé de 50 ans, &  sa troisième femme, est accouchée dans le commencement du sixième mois de sa seconde grossesse, de cinq filles toutes vivantes, toutes les cinq bien conformées, au raport (sic) des deux Chirurgiens du Bourg, qui les ont éxaminées (sic) : elles n’avoient qu’un placenta pour les cinq. Chacune pesoit une livre, à la réserve d’une qui pesoit une once moins que ses sœurs. Elles se ressembloient on ne peut pas plus exactement ; elles ont toutes reçu le baptême à l’Eglise, & ne sont mortes qu’à la maison paternelle, toutes dans l’espace d’une heure, à quelques minutes l’une de l’autre. La mère se porte très-bien (sic).
A cette occasion, on croit devoir dire, que marguerite Collin, sœur cadette de la précédente, femme de Philippe Vincenot, Maçon-Tailleur de pierres, de la même paroisse, accoucha dans le sixième mois de sa grossesse, il y aura six ans au mois de juillet prochain, de trois enfans (sic), dont un garçon et deux filles. Les trois n’avoient non plus qu’un placenta. La même a eu plusieurs enfans (sic) depuis : le garçon vécut trois semaines ; une fille vécut un mois, l’autre est aujourd’hui très-bien (sic) portante ; ces trois enfans (sic) furent présentés par Madame de Choiseul-Meuse,  au feu Roi de Pologne, à Commercy : on pense bien que ce Prince, si digne de nos regrets, ne laissa pas échapper cette occasion de donner une preuve de sa bienfaisance, dont on trouve à chaque pas des monumens (sic) dans toute la Lorraine, & qui rendra à jamais sa mémoire précieuse & chère à toute la Nation. »


Cinq petites filles d’une livre. La vie ne leur donnait pas de réelles chances de survivre en cette seconde partie du XVIIIème siècle

Sorcy est une commune, à proximité  de Commercy dans le département de la Meuse.
Vous connaissez ma curiosité ? Alors vous ne serez pas étonnés si je vous annonce que j’ai fouillé les actes de la commune de Sorcy.
Et voilà ce que je peux vous apprendre.
En effet, cinq actes  presque semblables à l’exception du prénom des nouveau-nées et des noms de leurs parrains et marraines.
Quel casse-tête pour les parents de trouver cinq parrains et cinq marraines !

Premier acte :
Marie, première née d’une couche de 5 enfants de Claude Lallemant et Marie Anne Collin de cette paroisse née le jourd’hui 22 avril 1766 a été baptisée le même jour par moi vicaire  à la maison….. Parrain Jean Masson, manœuvre – marraine Marie Brosse, femme de Louis Thierri
Deuxième acte :
Ce fut une petite Jeanne. Parrain Jean Baptiste Casteville, garçon – marraine Jeanne Bridet, femme de Nicolas Lambert
Troisième acte :
Le prénom donné fut  Anne. Parrain  Jean Baptiste Pasquet – marraine Anne Dieppe, fille.
Quatrième acte :
La petite fut prénommée Françoise. Parrain François Castuitte, chapelier – Françoise Cagnot, femme de Louis Lallemant, tailleur d’habits.
Cinquième acte :
La petite reçut le prénom de Marie Anne. Parrain Jean Batiste François Lallemant, Vigneron – Marraine Anne Lallemant, femme de Louis Granier.

Vous remarquerez que, comme le voulait la tradition, ont donna aux fillettes le prénom de leurs marraines.

L’acte qui suit les cinq baptêmes et un acte d’inhumation. Il regroupe les cinq enfants :
L’an mil sept cent soixante six, le 22 du mois d’avril sur les sept heures et demi du soir sont décédées en cette paroisse, Marie Lallement, Jeanne Lallement, Anne Lallement, Françoise Lallement, Marie Anne Lallement toutes les cinq nées depuis une heure de Claude Lallemant vigneron et de Marie Anne Collin,  nées d’une même couche et le vingt trois desdits mois leurs corps ont été inhumés dans le cimetière de ce lieu.

Vous noterez que l’orthographe des noms de famille n’est pas toujours très précise.

Concernant la sœur de Marie Anne Collin, Marguerite, elle accoucha de trois petits. Elle eut la chance de voir un des trois enfants survivre.
Je vous propose de prendre connaissance des actes.
Premier acte :
Lucie fille légitime de Philippe Vincenot et de Marguerite Colin est née la première de trois enfans, ce jourd’huy vingt huit juillet a une heure du matin de l’an mil sept cent soixante et a été baptisée le meme jour. Le parrain a été Sébastien Vincenot de la paroisse de St Martin de Forey et la marraine Lucie Savoie de cette paroisse ……
Deuxième acte qui reprend en grande partie les termes du premier :
Antoine fils légitime …… est né une demie heure après sa sœur Lucie et de la meme couche sur les une heure du matin….. le parrain Antoine Merdieu… la marraine Marie Antoine…
Troisième acte :
Anne …… est née la troisième d’une meme couche et une demie heure après son frère Antoine sur les deux heures de ce jour…. Jean Jouel le parrain de la paroisse de St Martin de Forey…. La marraine Anne Petit Mauger…….

En marge des actes est noté :
·       Pour Antoine, « mort et enterré le 24 août 1760 »
·       Pour Anne, « morte et enterrée le 19 août 1760 »

Le seul bébé qui a survécu est donc Lucie.


Avis de décès

27 juin 1766

« Messire Louis-Mathieu Sehier, Prêtre, Chanoine de l’Eglise Métropolitaine de Rouen, Archidiacre du Vexin Normand, Vicaire Général du Diocèse, est mort Samedi dernier en sa maison de Quevilly, d’où il a été raporté (sic) Dimanche et inhumé dans la Cathédrale, il étoit âgé de 57 ans. »

Etant de « Quevilly », j’aurais aimé vous en dire plus.
Mais,  les actes de la Cathédrale de Rouen où a été inhumé ce Chanoine ne sont pas en ligne …..
Dommage, mais on ne peut pas toujours réussir !!


Comment conserver les aliments ?


8 août 1766

« La chaleur de l’été corrompant facilement la viande que l’on achéte (sic) aux marchés dans les campagnes, & l’usage où sont la plûpart (sic) des Bouchers de n’y tuer qu’une fois par semaine ; on prie Messieurs les observateurs en matière d’économie, de vouloir bien indiquer les moyens les plus sûrs qu’on puisse employer, pour conserver la viande fraiche du marché d’une semaine à l’autre. »

Je suis de la génération qui a connu les garde-manger dans la cave, les carcasses de viande suspendues dans les boucheries ……

Mais déjà, bien avant, des lois essayèrent de réglementer l’abattage des animaux et notamment l’enlèvement des carcasses dont les bouchers se débarrassaient dans les fossés aux abords des villes ou laissaient pourrir dans leur cour.
Dans le premier cas, les dépouilles attiraient les carnassiers dont les loups. Dans le second cas, les odeurs devenaient vite fort désagréables à l’entourage qui se voyait envahi par les mouches.
Me revient en mémoire une querelle de voisinage à Louviers, au début du XIXème siècle, entre une bouchère et une cabaretière dont les deux magasins étaient séparés par une cour, celle de la boucherie où se décomposaient les carcasses d’animaux.
La cabaretière, du fait des odeurs et des mouches, perdait toute sa clientèle !
Tout le quartier prit partie. Il y eu alors deux clans qui s’affrontèrent, celui de la cabaretière et celui de la bouchère !
Les forces de l’ordre durent intervenir pour calmer les esprits et disperser les partisans des deux camps.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de votre commentaire. Il sera lu avec attention.