Larron
(nom masculin), de Ladron ou ladrun (vers 986) et qui désigne un voleur qui
dérobe furtivement
et issu du latin latro désignant un soldat, un
mercenaire grec.
Larron
fait au féminin, larronnesse. Mais ce mot n’est plus usité.
Un
larronneau (1487) est un petit voleur (1487). Y avait-il ainsi une hiérarchie
chez les voleurs ? Sans doute au XVème siècle, car ce mot
n’est plus employé de nos jours.
De
ce mot découle le verbe Larronner (après 1250), ainsi que la larronnerie qui
est le repaire des voleurs ou le vol par lui-même (début XVIème
siècle).
Nous
retrouvions notre « larron », notamment, dans les deux expressions
suivantes, toujours usitées aujourd’hui :
S’entendre
comme larron en foire (1656)
Dans
cette expression, on peut imaginer facilement deux brigands, voire plus,
complotant et entendant à merveille pour
réaliser un mauvais coup. Une foire étant le lieu idéal pour cela, car
suffisamment animé pour disparaitre aisément dans la foule.
Aujourd’hui,
cette expression désignerait plutôt des personnes s’apprêtant à réaliser
quelques facéties et non des brigandages d’aucune sorte.
L’occasion
fait le larron
Ce
proverbe attesterait que chacun pourrait, dans certaines circonstances,
effectuer une mauvaise action, alors
qu’il ne l’aurait fait en temps ordinaire.
Une
opportunité, est la tentation deviendrait la plus forte !
Pour cette petite histoire autour d’un mot,
Je me suis aidée du
« Dictionnaire
historique de la langue française » Le Robert
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