mercredi 25 mai 2016

1775 – REPRENONS AU MOIS DE JUILLET



Sommaire
·         La vie en couleurs
·         Les archives paroissiales
·         Longue vie au nouveau roi !
·         Une toile…… de parachute
·         Une jolie « happy end » !
·         Les triplets de Fenouillet
·         Tous nos vœux de bonheur aux jeunes mariés ….


La vie en couleurs

21 juillet 1775

« On vient d’établir à Amiens une  Manufacture d’Encre de diverses couleurs, qui ont les propriétés de l’Encre de Chine, c’est-à-dire, qu’elles sont réduites en consistance solide sous la forme à peu-près (sic) d’un bâton de cire d’Espagne, & qu’on les dissout à l’eau commune, précisément  comme l’Encre de Chine ; pour en tirer la nuance au degré que l’on veut ; ce qui les rend d’un usage très-commode (sic) pour les Ingénieurs, les Architectes, les Arpenteurs, les Peintres en miniature, en éventail & en détrempe, & généralement pour toutes les personnes qui seroient curieuses d’écrire de diverses couleurs, ou qui sont dans le cas de tracer, colorer, enluminer & laver des plans, des cartes géographiques, des estampes & des desseins (sic). Ces Encres se vendent à la livre ou en détail à Amiens chez M. Godard, rue Saint Méry. On y trouve aussi l’encre de carmin, cramoisi, rouge des Indes, de vermillon, rouge, violette, verte, verd-d’eau (sic), jaune & autres différentes couleurs. »

A vos écrits….. A vos pinceaux !!! 
Maintenant vous pouvez achetez le « l’encre solide », ce qui vous permettra de nuancer, à votre guise, vos couleurs.
Avec ce nouveau produit, vous éviterez assurément de renverser votre encrier !


Les archives paroissiales

21 juillet 1775

« Le dépôt des Registres de Baptêmes, Mariages & Sépultures du Bailliage de Rouen, qui depuis plus d’un siècle ont été dans le plus grand désordre, se trouvent actuellement rangés à la satisfaction & intérêt du Public ; la Personne chargée de ce soin difficile, a travaillé à remplir avec exactitude les lacunes qui s’y renconteroient depuis 1540 jusqu’à present (sic).
On y trouve aussi dans le même ordre ceux des personnes de la religion prétendue Réformée, depuis l’existence de leur Temple à Quevilly jusqu’au tems (sic) actuel.
Les personnes qui pourront avoir besoin de ces actes, s’adresseront au sieur le Duc, chargé de ce dépôt au Bailliage de Rouen. »

Plus de deux siècles d’actes !
Merci beaucoup a ces personnes qui se sont attelées à cette tâche.
Grâce à elles, nous pouvons retrouver trace de nos ancêtres.

Longue vie au nouveau roi !

 Le 28 juillet 1775

« Dans tous les tems (sic)  les François (sic) ont saisi avec ardeur les occasions de donner les preuves authentiques de leur attachement inviolable pour les Princes qui les gouvernent. Quelle circonstance plus avantageuse que l’auguste cérémonie de leur Sacre ; quelle époque plus intéressante que celle où la religion vient de placer elle-même la Couronne sur la tête de LOUIS XVI (sic), héritier du glorieux Trône des Bourbons & de leurs vertus ! Les habitans (sic) de la Ville de Bernay, en Normandie, animés par leur propre zèle, ont épuisé tous les moyens qui pouvoient exprimer leurs sentimens (sic) & leur joie dans le beau jour de Fête qu’ils ont fait pour notre auguste Monarque. La veille les tambours, hautbois, trompettes de la Ville surent l’annoncer dans toutes les rues ; à l’instant la salve des canons & la volée de toutes les cloches se firent entendre ; le peuple attendoit cet heureux signal avec impatience. Le lendemain MM. Les Maire, Echevin, Conseillers & Notables se rendirent en habit de cérémonie à l’Eglise de l’Abbaye sur les quatre heures, escortés de Soldats sous les armes, précédés par des joueurs d’instrumens (sic), & suivis de tous les habitans (sic) ; le Clergé, la Noblesse & la Magistrature qui avoient été invités, selon l’usage, vinrent avec ordre & décence occuper les places qui leur étoient destinées. Tous les Corps réunis, adressérent (sic) avec ferveur des vœux au Ciel, pour la conservation du Roi & de la Famille Royale. Le Te Deum chante, MM. Les Officiers municipaux, toujours avec la même pompe, & MM. Les Curés des paroisses de la Ville, se réunirent dans la Halle au bled (sic), où le Maire avoit fait aporter (sic) quinze cens (sic) livres de pain pour les pauvres, qui lui avoit été donné  par les habitans (sic) de Bernay & des campagnes voisines. Pouvoit-on mieux répondre aux vûes (sic) paternelles d’un Roi bienfaisant & solenniser son Sacre, qu’en versant la consolation dans le sein des familles qui sont pressées par le besoin ? Le Prieur de l’Abbaye, homme recommandable par la pureté de ses moeurs & la bonté de son cœur, a délivré une somme considérable à MM. Les Curés, pour être répandue chez cette espéce (sic) de pauvres qui gémissent dans l’adversité, sans oser demander de secours. Le pain distribué avec beaucoup d’ordre & de justice, MM. Les Maires & Echevins, Conseillers & Notables arrivèrent sur la Place publique, avec le même cortége (sic) ; le Maire mit le feu à un bûcher qui avoit été dressé par ses ordres, le canon & les cloches se firent entendre de nouveau, & le peuple ne cessa de faire retentir les airs de ce cri, sentiment qui ne se commande point, & qui rend avec énergie les vœux qu’il adresse au Ciel pour son Roi.           
La journée entière fut consacrée au plaisir. Le soir toute la Ville se rassembla sur le Boulevard, où des Citoyens, qui dans le moment de loisir leur laissent des occupations utiles, cultivent les arts & les talens (sic) avoient préparé un beau Feu d’Artifice. Il representoit le Palais du Soleil ; les pilastres de péristiles (sic) soutenoient un entablement orné de Fleurs-de-Lys ; sur lequel on avoit placé les armes de France ; une décoration composé avec goût s’élevoit au-dessus, & étoit terminée par le médaillon du Roi ; le tout fut éclairé sur le champ en feu Chinois, & le Spectateur vivement affecté de voire en lettre de feu les sentimens (sic) qui étoient gravés dans son ame (sic), se livroit aux transports de la plus vive allegresse, des fusées sans nombre, des gerbes, des pots à feu, &c, &c, firent briller le plus beau jour au milieu des ténèbres, au même instant toutes les rues furent illuminées, l’Hôtel-de-Ville, les maison (sic) du Maire, des Echevins & des principaux habitans (sic) se firent remarquer par des emblèmes ingénieuses (sic) & relatifs à la Fête. Le peuple rassemblé en foule, & cédant à l’entousiasme (sic) le plus vif, raportoit (sic) tout le plaisir du spectacle au Prince adoré qui en étoit l’objet. MM. Les Maire, Echevins, Conseillers & Notables, qui avoient assisté au Feu d’Artifice en corps, retournérent (sic) à l’Hôtel-de-Ville, où ils avoient fait faire un grand Gala à leurs frais ; les rayons de la joie brillérent (sic) sur le visage de tous les conviés pendant tout le Festin, & l’aurore les surprit le lendemain, occupés à porter la santé précieuse du Monarque & de la famille Royale. »


Pour « les gens du peuple », le roi était « l’être suprême » désigné par Dieu pour gouverner le pays, donc leur destiné à eux, « gens de peu ».
Le couronnement d’un nouveau monarque était jour de réjouissance. Avec son accession au trône, tous espéraient un renouveau de bonheur. Cet évènement commençait sous de bons auspices car, ce jour-là, il était fait des distributions de pain et d’aides aux plus pauvres !
Et puis, il y avait des réjouissances dans toutes les villes, entrainant un jour chômé. Alors, un temps, chacun oubliait ses soucis…….
Oui, ce jour-là, le peuple de France crut la bonté et à la loyauté de Louis XVI, jusqu’à un certain jour de juillet 1789…..


Une toile…… de parachute.

4 août 1775

« On mande de Saint-Pol, en Artois, qu’un coup de vent arrivé vers midi, le Samedi premier Juillet à Blingel, village situé sur la riviére du Ternois, à deux lieues d’Hesdin & à trois de Saint-Pol, a détaché de leurs agraffes  (sic) une quarantaine de piéces (sic) de toile d’une blanchisserie apartenante (sic) au nommé Louis Prevôt. Sa femme occupée pour lors à rouler celles qui étoient parvenues à leur degré de blancheur, voulant s’oposer (sic) à l’effort du tourbillon qui enlevoit tout autour d’elle, s’acrocha (sic) à une des piéces (sic), & fut emportée à plus de 60 pieds de haut. Cette piéce (sic) fut arrêtée dans son vol par un arbre planté sur le bord de la rivière, où elles tombérent (sic) l’une et l’autre. Le sieur Panet, fermier de l’endroit, secourut dans l’eau cette femme, qui n’avoit pas lâché prise. On la saigna, elle fut plusieurs heures sans donner aucun signe de vie ; mais à la fin du jour elle fut rendue à son premier état. Les autres piéces (sic) de toiles voltigérent (sic)  à perte de vue, & on en retrouva plusieurs éparses dans la plaine à plus de trois-quarts de lieue de distance l’une de l’autre. Plusieurs laboureurs effrayés de cet événement, comme d’un phénome (sic) dangereux, abandonnérent (sic) leurs chevaux & leurs charrues, & s’enfuirent sans oser fixer l’objet de leurs allarmes (sic). »

Voilà une histoire digne du « Magicien d’Oz » !

Un pied est égal 30.48 centimètres – dont 60 pieds est l’équivalent de 1829 centimètres.
Ouah ! Quelle émotion a subi la pauvre femme ! Pas étonnant qu’elle mit un certain temps à reprendre ses esprits. Certes, elle possédait un grand parachute, mais tout de même !

Blingel et Saint-Pol-sur-Ternoise : communes du Pas-de-Calais.
Hesdin se situe sur la Canche, près des villages de Marconne, Cavron-Saint-Martin, Huby-Saint-Leu, La Loge, Sainte-Austreberthe, Marconnelle …….

 


Une jolie « happy end » !

18 août 1775

« Une lettre du Bourg de S. Donnin, Généralité de Montpellier, datée du 20 Juin, porte ce qui suit. « La Demoiselle Anne Pedretty aimoit depuis quatre ans un jeune homme, à qui elle destinoit sa main. Ses Parens (sic), sans consulter son inclinaison, & ne songeant qu’à sa fortune, avoient résolu de l’unir au sieur P. Blanc, pour qui elle avoit de la répugnance. Ils sont fiancés, & la Victime est conduite au pied des Autels (sic). Lorsque le Curé lui demande si elle accepte pour époux le sieur Pierre Blanc, elle répond avec fermeté : « M. il me tarde sans doute d’être mariée ; mais je vous préviens que M. Blanc n’est point l’époux que j’ai choisi. Depuis long-tems (sic) j’ai donné mon cœur & ma foi à M. Jean Biny ; il est ici témoin du serment que je fais de n’être jamais à d’autre».  On juge bien quelle fut la surprise du Curé, des Parens (sic) & de l’assemblée ; bientôt succéde (sic) l’admiration. Le Fiancé cherche dans la foule le Rival heureux qu’a désigné la Demoiselle Pedretty ; il le trouve & le place à côté d’elle ; puis il sollicite lui-même avec empressement le Père (sic) et la Mere (sic) de  ne plus s’oposer (sic) au bonheur de leur fille. Pour les décider sur le champ, il fait une donation de ses biens à la personne qui lui a refusé son cœur et sa main. Les Parens (sic), touchés d’un sentiment si rare, se rendent aux instances du sieur Blanc ; & le Prêtre, attendri jusqu’aux larmes, donna la bénédiction Nuptiale au Couple amoureux. »

Je ne peux vous en dire plus….. mais, je tenais à vous présenter cet article.
Quelle audace a eu cette jeune fille en une époque où la gente féminine devait subir son sort !

Toutefois, je remarque que l’article mentionne, je cite : « La victime est conduite au pied des autels ». Cette phrase renvoie aux sacrifices païens où on immolait au nom des dieux !


Les triplets de Fenouillet

1er septembre  1775

« Le 2 Août, à minuit, une Blanchisseuse de Fenouillet, près de Toulouse, accoucha d’un garçon : deux heures après elle en mit au monde un second, & le mercredi, à 10 heures du matin, elle accoucha d’un troisième, tous les trois paroissoient se bien porter, & furent baptisés par le Curé de la Paroisse ; le mari, garçon Meûnier (sic), qui ne se croyoit pas si habile, fut dit-on, très-mécontent (sic) d’une telle recrue. »

Je suis allée, vous vous doutez bien, « fouillasser » à Fenouillet !
J’y ai trouvé des actes difficiles à déchiffrer.
En effet, le prêtre M. Delamote n’écrivait pas particulièrement bien, à moins que ce ne fut le stress de  devoir écrire trois actes après la cérémonie. Il avait, d’autre part, une orthographe très variable d’un acte à un autre. Il lui arrivait également d’oublier des mots ou de se tromper sur le prénom de la mère !! Avait-il abusé du vin de Messe ?

Acte 1
Baptême de paul pelegan fils legitime de pierre pelegan meunier et de raymonde Bolouise mariés au lieu de Campville notre paroisse est né jumel comme il ecrit  par les deux verbaux cy dessous le neuf d’out mil sept cent soixante quinze a été  baptisé par nous le même jour dans notre église de fenouillet parrain paul huron jardinier marraine françoise Berty present armand Berty charpentier et Bernard guiraud qui ont signé

Acte 2
Armand pelegan fils legitime de pierre pelegan meunier et de Bernarde Boulouise mariés au lieu du Campville notre paroisse né jumel comme il écrit sur le verbal cy dessus le neuf daout mil sept cent soixante quinze a été baptisé le même jour dans notre eglise parrain armand Berty de Cauville marraine françoise Vielle present paul huron et Bernard Guiraud qui ont dit ne savoir signer

Acte 3
Bernard pelegan fils legitime de pierre pelegan meunier et Bernarde Boulouise mariés de notre paroisse au lieu du Campville né aussy jumel  comme il ecrit par les deux verbaux cy dessus le neuf Doust mil sept cent soixante quinze a été baptisé le même jour par nous dans notre eglise parrain Bernard Jeraud marraine jeanne Baccqué presens armand Bertÿ charpentier et paul huron jardinier tous de cette paroisse …..

Acte 4
Paul pelegan fils jumel de pierre pelegan meunier et de raymonde Boulioux… (texte identique aux trois premiers)… est mort age denviron six jours le treize d’aoux mille sept (.. ?  mot oublié..) soixante quinze a été enterré le lendemain ….. present françois magné et guillaume merrant

Acte 5
Bernard pelegan ….. (identique au précédent ….) est mort agé de six jours le quatorze de Doust mille sept cent soixante quinze a été enterré le lendemain …. Presens françois magne et Bernard Guiraud

Acte 6
Armand pelegan fils jumel de pierre pelegan meunier comme il est écriste par les verbaux cy dessus et raymonde Boulioux …….. … est mort agé de huit jours le saize auoust mille sept cent soixante ( ? mot oublié) a été enterré le lendemain …. Presens armand Bertÿ et françois magner.


Deux fois, la maman s’est vue attribuer le prénom de « Bernarde ». Je pense qu’elle se prénommait Raymonde.
Quant à son nom de jeune fille, était-ce « Boulouise » ou « Boulioux », je n’ai pu le découvrir.
Notons toutefois, qu’avant son grand mécontentement de se voir nanti de trois petits, le père  eut un grand moment de fierté virile, attribuant ce fait exceptionnel à son « habileté ».



Tous nos vœux de bonheur aux jeunes mariés ….

15 septembre 1775

« A la fin du mois d’août dernier, M. d’Angerville, fils puîné de M. le Marquis d’Angerville-d’Auvrecher, a épousé Mademoiselle Turgot, fille de M. Turgot, Marquis de Bons, ci-devant Gouverneur de la Cayenne, & niéce (sic) de M. Turgot, Contrôleur Général ; & M. le Forestier-de-Vandeuvre, fils puîné de M. d’Ozeville, Directeur en chef des fortifications des ville et Château de Caen, a épousé  Mademoiselle de Berniéres, belle-sœur de M. le Comte de Faudoas. »

Après maintes et maintes recherches qui ont failli venir à bout de ma ténacité, j’ai découvert l’acte du premier mariage du marié de l’article. Vous le trouverez ci-dessous :

26 août 1775 – Paroisse de Bons dans le Calvados.
Le samedi vingt sixieme jour du mois d’aout mil sept cent soixante quinze….. mariage entre
Messire henry rene d’angerville d’auvrecher fils puisné  majeur de  haut et puissant Seigneur Messire Louis Jacques françois d’angerville d’auvrecher, Chevalier seigneur marquis d’angerville Seigneur et patron de grainville, heullant, Douville, Trousseauville et Ste honorine dite Lormier et autres terres et seigneuries et haute et puissante Dame  Marie Magdeleine Jeanne françoise hue de Miterevy ses père et mere de la paroisse de St Jean de Caen d’une part,
Et noble demoiselle Marie Victoire Turgot fille mineur de haut et puissant Seigneur Messire Etienne françois Turgot marquis de Sousmont seigneur et patron des paroisses de Bons, ussy, pôyigny, St Quentin et Sousmont, Brucour, seigneur des Britignolles, Arché, des bois de Velles, chancelé et autres lieux, Brigadier des Armées du Roy ancien gouverneur et lieutenant general de la Guianne et de haute et puissante Dame marguerite Capron ses pere et mere de la paroisse de St Louis en Lisle de la Ville de paris et demeurant depuis plusieurs ans dans celle-ci…….

Le sieur Henry René d’Angerville décéda le 21 Mars 1789. Il fut inhumé dans la paroisse de Saint-Honorine-le-Chardonnette dans le Calvados.
Le dimanche vingt deuxieme jour de mars mil sept cent quatre vingt neuf a été par moi curé soussigné, inhumé dans le cimetiere de Ste honorine, le corps de haut et puissant seigneur messire henry rené d’angerville d’auvrecher chevalier seigneur de Ste Honorine ancien officier du regiment du roi et major d’infanterie decede subitement du jour d’hier age de quarante ans environ. La ditte inhumation faite presence des temoins qui ont signé avec nous.
Les signatures m’ont été illisibles, sauf celle du Curé : « Boyer curé du Buisson »

Noble Dame Marie Victoire Turgot vécut jusqu’au début des années 1841. Elle décéda le 9 février 1841, en son château de Sainte-Honorine à Hérouvillette.
Le neuf février mil huit cent quarante et un trois heures après midi ….
Son comparu le sieur adolphe henry aimé vicompte de la Sarthe age de cinquante neuf ans domicilié de cette commune propriétaire gendre de la Défunte et le sieur françois michel Ducellier âgé de cinquante huit ans domicilié de cette commune profession de cultivateur et le sieur Louis victor lemaitre âgé de cinquante ans domicilié de cette commune profession de cultivateur lesquels nous ont déclaré que le neuf fevrier à midi madame marie Victoire turgot née à Paris fille de feu célestin françois Turgot et de feue marguerite Capron veuve de monsieur henry René Vicompte d’angerville est décédée au chateau de Ste Honorine à midi âgée de quatre vingt deux ans six mois ce dont nous nous sommes assuree….


Quant au second couple nouvellement marié, je n’ai rien pu découvrir. J’en suis franchement navrée ! 



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