jeudi 29 décembre 2016

QUE NOUS RESERVE LA METEO ?



24 février 1764

« Depuis quelque-tems (ainsi dans le texte) nous avons été fort  maltraités par les grosses eaux. La Seine s’est accrue de façon que les quais, les maisons contigües et celles des rues voisines ont été remplies et à  une telle hauteur, que l’on alloit en bateau sur les quais ; grace (sans accent dans le texte) à la Providence nous sommes bien-tôt (ainsi dans le texte) débarrassés de ce fléau ; les eaux sont presque rentrées dans leur lit, et l’on travaille à netoyer (sic) et purifier les maisons qui ont souffert, avant de les habiter de nouveau, conformément à une Ordonnance de Police du 16 de ce mois, qui y assujettit les propriétaires. »


De nombreux articles de météorologie de l’année 1764 évoquent une Seine souvent prise par les glaces. Le dégèle entrainaient une hausse du niveau du fleuve et le débordement de celui-ci avec des conséquences toutes aussi importantes que désastreuses.
Maisons, mais aussi commerces implantées sur les quais, étaient dévastées par les eaux. Beaucoup de commerçants, lassés, finirent par aller planter boutique plus loin, au centre de la ville.
Les bateliers représentaient également une part importante des travailleurs du fleuve en relation directe avec l’activité portuaire de la ville.
Concernant les activités liées au fleuve, il existait, depuis 1765, un service de bains sur le fleuve, tenu par la compagnie des Eaux minérales de Saint-Paul
Les rives de la Seine étaient également un lieu de promenade et de nombreuses célébrations y avaient lieu en grandes pompes.
Pour éviter, en raison des inconvénients des inondations, que les berges de la Seine se voient désertées, des mesures officielles en cas d’inondations furent instaurées.


Article du Journal de Rouen

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de votre commentaire. Il sera lu avec attention.