mardi 14 novembre 2017

Histoire comme je les aime !

Histoire comme je les aime, au fil des idées qui me viennent...
Et si on prenait la terminaison « on » ?


Potirons, marrons et champignons  cuisaient à gros bouillons dans un chaudron.
La maison de Léon, un maçon originaire de Besançon, en raison de cette cuisson, sentait bon.

Sur le paillasson devant un meuble aux rayons emplis de flacons, un chaton aux yeux vairons, jouait avec un bouchon, effectuant des bonds.

Léon, les cheveux blonds et longs, le menton rond, un verre de bourbon à la main, les pieds dans des chaussons, lisait dans le salon son feuilleton qui parlait d’un bataillon d’espions qui passaient devant un peloton d’exécution, pour trahison. Quelle imagination !
Il portait les lorgnons hérités de son tonton Gaston, mort au Gabon d’une piqûre de scorpion. Aucune injection ou potion antipoison pour sa guérison. Quelle désolation !

Un bourdon, au plafond, attira l’attention de Léon. Il avait une aversion pour les bourdons et les frelons aussi, armé d’un torchon, il prit la décision de l’ôter de sa vision.

Dehors, une procession de canetons passait devant le portillon et un griffon, sur le gazon, jouait avec un bâton.
Près du bassin à poissons, des oisillons faisaient leurs ablutions avec application.
Sur le balcon de la maison, un couple de pigeon roucoulait en picorant un croûton, jeté à leur intention.



Avez-vous une idée de ce qui va se passer ensuite ?

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